Yves jobic wikipedia: Une enquête sur Jean Moustapha et un autre individu nommé Boured est menée par un juge d’instruction du tribunal de Nanterre nommé Jean-Michel Hayat. Ces deux personnes ont fait enregistrer leurs conversations téléphoniques. Il semblerait que ces deux hommes soient à l’épicentre d’une opération de trafic de drogue qui implique deux bars nommés La Palmeraie et Le Milord.

À la suite de la découverte de transcriptions téléphoniques qui semblaient indiquer que le commissaire Yves Jobic avait pu profiter de l’argent gagné par les prostituées, le commissaire a été accusé de corruption et de proxénétisme aggravé en novembre 1987. Yves Jobic a été arrêté pour subornation de témoins. et détenu en maison d’arrêt par Jean-Michel Hayat le 22 juin 1988. Parallèlement, deux proches du commissaire sont inculpés du même crime.
Le commissaire tente de se défendre en affirmant qu’il avait l’intention de protéger l’un de ses informateurs confidentiels contre tout préjudice. Il ajoute également qu’il a attrapé plusieurs proxénètes et que les auditions de plusieurs prostituées visaient à le discréditer et à le déstabiliser.
Il fut le dernier Mohican de la police judiciaire parisienne à exercer en cette qualité (PJ). Yves Jobic était membre d’un corps de police qui n’est plus en activité lorsqu’il a pris sa retraite en mars 2022 et a quitté la profession. À risque. En 1988, à la suite de cela, il a été condamné à 17 jours de prison; cependant,
une fois que son affaire a été entendue par un tribunal, il a été exonéré de toutes les charges et a obtenu une indemnisation pouvant aller jusqu’à l’équivalent de 150 000 euros. Une première pour un confinement abusif à l’époque où il a eu lieu. Il a été accusé d’avoir touché des enveloppes contenant de l’argent de prostituées par des voyous.
Les deux personnes se connaissent bien, le ton de la conversation est donc léger et amical au début. “Boured” s’enquiert auprès de lui, “quand es-tu rentré hier ?” Le commissaire donne une réponse positive en disant : « Ouais, hier soir. “Es-tu allé à la Côte ou pas ? Non, non, je ne suis pas descendu. C’est ce qui m’a semblé aussi…”: “Es-tu allé à la Côte ou pas ?” Yves clarifie sa déclaration à Jobic en disant: “Je suis resté avec ma mère.”

Puis il en vient au point de son coup de fil qui est : « Tu te souviens, celui de Nanterre, non ? Ce type ne sait pas du tout de quoi il parle ! Il est allé pour moi à l’adresse numéro 36, (… ), afin d’obtenir des informations.” Le commissaire répond : “Je ne sais pas ce qu’il envisageait dans sa tête, ce type, mais il est complètement malade.” “Quel bâtard, ce type”, ajoute “Boured”, et le commissaire dit : “Il est complètement malade”.
Les indicateurs ont maintenant un caractère plus officiel, même s’ils étaient autrefois compensés en nature – environ 10 % des captures totales – dans le passé. L’argent qu’ils reçoivent, en espèces et après déduction des impôts, est soumis au contrôle de la Direction générale de la police ou de la gendarmerie. Cet argent doit être enregistré, classé et suivi. Le reçu qu’ils signent est nécessaire pour qu’ils obtiennent leur indemnisation.
Féval purgera une peine de prison de 42 mois malgré ses affirmations selon lesquelles il est innocent des accusations portées contre lui. Le décret qui l’a fait licencier de la police a été annulé par le Conseil d’État l’année dernière lorsqu’il a été déterminé que le processus disciplinaire avait été entaché d’erreurs. L’ancien commissaire, qui avait déjà purgé sa peine, a récolté les fruits de cette décision.
Le 10, le commissaire Jobic accuse le juge d’instruction qui l’avait inculpé, Jean-Michel Hayat, de lui proposer un marché. Hayat était celui qui avait accusé Jobic. À la suite de ces informations, que le juge Hayat a catégoriquement démenties,
la discussion a mis en évidence les hostilités qui existent entre les magistrats instructeurs et les fonctionnaires de police. Cependant, si Yves Jobic bénéficie d’un large soutien de la part de ses contemporains, Jean-Michel Hayat ne jouit pas du même niveau de popularité.
Le procureur de la République a demandé la libération le 20, considérant que ce procès était celui des institutions judiciaires et policières. Les trois avocats de la défense ont également demandé leur libération le lendemain. Étant donné que le commissaire Jobic sera libéré le 28 avril, de telles déclarations seront prises en considération.
Roger LeTaillanter est né en 1925 et est originaire du Mené dans les Côtes-d’Armor. Il a commencé sa vie professionnelle comme policier et a gravi les échelons jusqu’à des postes à responsabilités croissantes avant de se tourner vers l’écriture de romans policiers. Le 12 octobre 2005, il décède à La Rochelle des suites d’un cancer. Commençant au bas de l’échelle, il a gravi les échelons jusqu’au poste de commissaire de police à Paris, où il a supervisé à la fois la Brigade de répression du banditisme et la “Brigade mondaine”.