Najwa El Haïté Origine – Najwa El Haté, adjointe au maire d’Evry chargée de la culture, se dit motivée par la campagne de l’ancien Premier ministre Manuel Valls pour la laïcité dans cette ville de l’Essonne qui tente de redorer son blason et de recruter une population plus aisée.

Dans un contexte social volatil, l’élu ne veut rien négliger lorsqu’il s’agit d’attaquer la laïcité. C’était le sujet de sa thèse de doctorat.
La nièce de l’ex-ministre Hakima El Haté, la franco-marocaine Najwa El Haté, a été cambriolée chez elle en plein milieu de l’émission, a-t-elle raconté au téléphone à Sud Radio.
Il n’est pas sans importance qu’il ait consacré sa thèse de doctorat en droit public à la laïcité. Surtout quand on est aussi l’adjoint au maire d’Evry-Courcouronnes, en charge de la Culture et de la transformation numérique.
C’est pourtant ce qu’a accompli Najwa El Haté, qui se dit motivée par la campagne pour la laïcité menée par l’ancien Premier ministre Manuel Valls dans cette commune de l’Essonne soucieuse de redorer son blason et de recruter une population plus aisée la commune de 54 700 habitants compte encore 52,3 % de logements sociaux aujourd’hui.
Dans ce contexte social sensible, l’élu ne veut rien négliger lorsqu’il s’agit de s’opposer à la laïcité. “A Evry, nous n’avons jamais cédé aux exigences religieuses concernant la gestion des menus dans nos cantines scolaires.”
Nous ne pratiquons pas le repas sans porc, mais chaque enfant a toujours la possibilité de manger de manière équilibrée. Une perspective claire qui diffère de la position officielle de l’Observatoire de la laïcité, mais qui s’appuie juridiquement sur le caractère facultatif de ce service public.
Car Najwa El Haté se revendique avant tout juriste, et en publiant sa thèse, elle espère inviter à reconsidérer ce que dit vraiment la loi sur la laïcité. Elle considère la loi comme “essentiellement suffisante”.
Najwa El Haté est une personnalité médiatique montante qui couvre l’islam, les banlieues et la laïcité. Elle est adjointe au maire d’Evry-Courcouronnes, en charge du développement culturel et numérique.
Elle a récemment publié une thèse sur la laïcité et a été entendue par une mission d’information législative sur les services publics face à la radicalisation.
Najwa El Haté, proche de Manuel Valls, est depuis longtemps membre du PS. Elle a rejoint La République en marche et figure actuellement parmi les personnalités des ministres pour les prochaines années.Lors de son passage à La Baule cet été, elle s’est arrêtée au studio Kernews pour parler d’islam et de laïcité.
L’agression de cette élue d’Evry-Courcouronnes, survenue alors qu’elle était en direct à la radio, a secoué les réseaux sociaux. Laurent Fabius et Manuel Valls la lancent en politique, et elle deviendra avocate à la rentrée.

Les yeux de Najwa El Haté s’écarquillent dans la vidéo de son agression. Elle garde son sang-froid pendant quelques secondes avant de bondir sur ses pieds et de s’exclamer :
“Hey !” Le 10 juillet, elle est en direct sur Sud Radio en plein débat sur le “laxisme” judiciaire. Un homme donne des coups de pied et renverse sa porte blindée, se précipite dans son appartement et attrape son ordinateur portable. Les coupes en temps réel.
La première loi imposant un devoir de neutralité aux consommateurs de services publics a été promulguée en 2004, lorsqu’elle interdisait le port de signes ou de vêtements indiquant l’appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics.
Cette règle, à mon avis, est cohérente puisque l’école doit être un sanctuaire où ni la politique ni la religion n’ont de place. Nous devons être capables d’inculquer des idéaux républicains, comme la laïcité.
Il est également évident que les attentats de 2015 ont mis en lumière la présence de l’islam politique dans les services publics, même si cette question reste minoritaire.
En tant que député d’Evry, je suis témoin d’attaques contre la laïcité, mais en tant qu’élus locaux, nous avons le pouvoir légal d’y mettre un terme, de discipliner les comportements et de ne pas permettre à une minorité de se faire entendre en grignotant l’espace public.
Plusieurs ministres de l’Intérieur, dont Pierre Joxe, Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Sarkozy, ont voulu établir un interlocuteur sur l’islam en France.
Cette notion n’a cependant jamais fonctionné car l’islam n’établit pas de hiérarchie entre les croyants, et il est traversé par d’autres obédiences.
Cette absence d’autorité conduit même à une guerre d’influence entre différents États étrangers au sein d’établissements et de groupements comme le Conseil français du culte musulman.
Bernard Cazeneuve a choisi d’aborder le volet culturel en créant la Fondation de l’Islam de France. Il est louable de pousser pour un islam éclairé qui s’adresse à tous. Cependant, l’État n’a aucune envie de se mêler des affaires des religions, quelles qu’elles soient. Il n’y a que de mauvaises photos à prendre, et la législation de 1905 les interdit. C’est à la foi
ful de s’en occuper. Les gens qui pensent à la religion ont une véritable responsabilité, mais ils doivent être courageux. Lorsque nous parlons de Scientologie, de Krishna ou de Ral, la Cour européenne est assez prudente, ce qui est logique étant donné que la croyance est quelque chose d’essentiellement subjectif.
Si je suis un adorateur de l’oignon et que je construis une religion adoratrice de l’oignon, je serai dans mon droit aux yeux de la Cour européenne des droits de l’homme…
Partant du concept historique de République, c’est avant tout le governement des citoyens, et en particulier la République française.
qui répond à plusieurs éléments unité, indivisibilité, laïcité, solidarité, décentralisation, notre problématique ou questionnement se concentre sur la correspondance République-laïcité.
En France, la compatibilité de la laïcité et de la République est la conséquence d’un long processus historique, celui qui envisage une certaine conception du rapport entre la République et les faits religieux.
Après la loi du 9 décembre 1905 et le Préambule de la Constitution de 1946, la Constitution de 1958 proclame sans équivoque la laïcité dans et de la République.
Ce travail de thèse sur la laïcité et la République est, à première vue, un pari risqué. En fait, ils doivent être interdisciplinaires avec une orientation juridique.

Au cours de notre enquête, nous avons essayé de ne pas relier les parties d’approximation que les expressions sécularisme et république ont dans l’anglais quotidien. Pour s’affranchir de ces contraintes d’approximation, nous introduisons d’abord deux biais :