Affaire Laetitia Tony Meilhon – Tony Meilhon, délinquant récidiviste français, est né le 14 août 1979 à Nantes. Après avoir purgé plus des deux tiers de sa vie derrière les barreaux, il sera éligible à la libération conditionnelle en 2019.

Latitia Perrais, 18 ans, serveuse dans un hôtel de La Bernerie-en-Retz, a été assassinée en janvier 2011 et il a été condamné à la prison à vie, avec une période de sûreté de vingt-deux ans et une demande de détention préventive s’il était jugé dangereux après avoir purgé sa peine par la cour d’assises de Loire-Atlantique.
Il n’y a que dans les livres pour enfants que l’on peut se sentir menacé par des « monstres ». Le terme « monstre » ne s’applique pas à Tony Meilhon. Il déteste être désigné comme tel.
Malgré cela, il a continué à construire cette image de plus en plus haute. “Notre mission est de protéger la société de ces monstres”, a déclaré Nicolas Sarkozy, président de la République française à l’époque, censé être au-dessus de la mêlée dans son rôle de chef de l’Etat.
Dans l’affaire du meurtre de Latitia Perrais, entre Pornic et La Bernerie-en-Retz, Tony Meilhon, 31 ans, venait d’être interpellé.
Tony Meilhon est un adolescent devenu un homme qui commet des crimes odieux et les commet encore et encore. Son comportement flamboyant est une caractéristique importante de sa tristement célèbre frénésie de vols. Il est très provocateur lorsqu’il est bourré de testostérone.
Mégalomane, malin et adepte du pire, il utilise la salle d’audience comme tribune pour s’exprimer. Pour alimenter la machine à haine, il ne rate jamais l’occasion de le faire lorsqu’il est confronté à la justice ou à un large public.
Une dizaine de fois avant la catastrophe de Pornic, il avait déjà été incarcéré à 27 ans, autant d’occasions pour lui de se plaindre de la bouffe de la prison, de se vanter de savoir jouer les psys, “d’enfumer les gendarmes”, et d’user de tout la drogue.
Le centre de détention, où il a travaillé pendant des mois et des années, lui a également demandé de prendre soin de son apparence, notamment de se raser la tête et de se laisser pousser les cheveux.

Il avait été condamné pour vol qualifié et voies de fait sur la personne d’autrui.Le 22 mai 2013, le palais de justice de Nantes a été témoin d’un procès inédit.
Tony Meilhon a été reconnu coupable du meurtre et du démembrement de Latitia Perrais près de Pornic et condamné à la prison à vie avec une peine de sûreté de 22 ans.
Elle avait été poignardée 44 fois, puis déchirée et jetée dans deux lacs séparés, où elle a été laissée pour morte. La réaction de l’accusé au verdict a été une réaction de satisfaction, puisqu’il avait demandé la réclusion à perpétuité dès le début du procès.
En revanche, Tony Meilhon a nié avec véhémence les allégations portées contre lui depuis le début de l’affaire. La jeune femme en scooter serait morte sur le coup s’il était entré en collision avec elle.
Afin de brouiller les pistes, il l’aurait poignardée pour laisser entendre qu’elle avait été assassinée. Le corps aurait été démembré “comme Dexter”, le tueur en série d’une série télévisée américaine, si “Mr X” avait trouvé le concept”.
Un recours de Tony Meilhon a été déposé contre la décision du tribunal. De ce fait, le 26 octobre 2015, il repasse devant le jury pour faire valoir un second argument à l’appui de sa version des faits.
Au final, le résultat est le même qu’au départ. Nos confrères de France Info ont été cités par l’avocat général lors du second procès : « Ce n’est pas un meurtre, c’est un massacre ».
Tony Meilhon a entamé une série de grèves de la faim et de la soif un an après le verdict, pour protester contre son traitement en prison. Pour mettre en lumière les discriminations dont il se dit victime, il a incendié sa cellule à Condé-sur-Sarthe, selon le journal L’Express.
Ce ne serait pas ici si j’avais été mieux soigné. Son témoignage lors de l’audience était intitulé “Je n’ai pas accès au travail, à rien du tout”. L’administration pénitentiaire a ordonné à Tony Meilhon de leur verser 4420 $ pour la rénovation de sa cellule.
Tony Meilhon a répété, comme il l’avait fait le premier jour du procès, qu’il s’était fait aider d’un complice. “J’ai cherché un moyen de me débarrasser du cadavre. J’ai utilisé une hache.
J’ai ensuite tenté de creuser un trou. J’ai demandé l’aide d’un ami proche qui a accompli beaucoup de choses dans sa vie. Après avoir ramassé du diesel au supermarché U, je suis parti tôt le lendemain matin pour le récupérer.
Je n’ai rien d’autre à faire que de me débarrasser du corps qu’il m’a dit. Je suis là pour vous aider. Cette nouvelle version proposée par Tony Meilhon doit maintenant être étudiée.
Comme l’a reconnu le président du tribunal à l’audience, « nous allons l’affronter avec compétence et examens ».
En effet, le président veut entendre la personne qui a assisté Tony Meilhon, qui a également révélé les détails horribles du meurtre, notamment la manière dont le corps de la victime a été disséqué, selon le site “Parisien”.
Des précisions gênantes pour les parties civiles Malheureusement pour Jessica, qui est la jumelle de Laetitia, elle a été contrainte de quitter la salle à la suite de cela.
Tony Meilhon était sorti de prison depuis un an lorsqu’il a tué Latitia Perrais en janvier 2011. Cependant, un contrôle judiciaire était nécessaire, mais les magistrats et les travailleurs sociaux surchargés n’ont pas réussi à le mettre en place. Cela nous amène au numéro 5.
Nicolas Sarkozy, président de la République française, déclare : « Quand on sort de prison un individu comme l’agresseur probable sans assurer qu’il sera suivi par un conseiller en insertion, c’est un problème. On s’attend à ce que ceux qui ont dissimulé ou permis que cela se produise seront punis.”
La criminalité est devenue une affaire d’État. Ses commentaires ont déclenché un soulèvement inhabituel parmi les magistrats français, qui ont déclenché une grève de dix jours dans tout le pays à la suite de ses propos.
L’étude du Conseil de la magistrature révélerait que le service d’application des peines de Nantes, qui comptait trois magistrats mais seulement deux, était en réalité en sous-effectif ; ces dysfonctionnements étaient connus de longue date de l’administration centrale.

Suppression de Claude-Yvan Laurens, le directeur interrégional des services correctionnels de Rennes, mais pas de sanctions pour les magistrats, qui restent en poste. L’inspecteur des services pénitentiaires a obtenu le poste.