Affaire Michele Laforge – Hervé Laforge, vétérinaire dont le cabinet est situé dans le 15ème arrondissement de Paris, attend sa femme Michèle le 13 décembre 2011, pour qu’ils puissent déjeuner ensemble.

Michèle devait le rejoindre pour le déjeuner. A trois heures de l’après-midi, il se rend à leur résidence pour vérifier Michèle et s’assurer qu’elle va bien.
Hervé Laforge entre dans la salle de bain de son domicile et trouve sa femme plongée dans une eau couleur de sang alors qu’elle est partiellement déshabillée et assise dans la baignoire. Michèle Laforge, 64 ans, est décédée.
Elle agit comme si elle était sur le point de mettre fin à ses jours en se pendant en tenant un sèche-cheveux à la main.
Les autorités font leur enquête initiale et découvrent un certain nombre de choses troublantes. Le fait que le décès n’ait pas été provoqué par l’utilisation du sèche-cheveux est particulièrement significatif.
Les flics enquêtent et trouvent des traces de sang dispersées dans tout l’appartement. La thèse de l’argument du suicide va dans une direction différente.
Virginie Clériot, la fille de Michèle Laforge, a lancé un appel à témoins sur l’Heure du crime en disant : « Si aujourd’hui, 13 décembre 2011, quelqu’un entendait des cris, forcément de ma mère, à midi, aux alentours de la rue Saint Charles, 21 rue Ginoux, s’il vous plaît, avancez” .
Si vous étiez trop terrifié pour témoigner à l’époque, je vous exhorte sincèrement à mettre cette peur de côté et à témoigner aujourd’hui. Nous avons besoin de toi.”
C’est ce qui s’est passé en avril 2016 devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis à Bobigny lors du procès en appel de Bnina Bouzoumita, 43 ans, une femme de ménage parisienne accusée du meurtre de sa propriétaire Michèle Laforge, 64 ans.
Le procès se déroulait à Bobigny. Son mari a découvert son corps le 13 décembre 2011, vers 15 heures, dans la baignoire de leur domicile. Elle était partiellement nue et tenait un sèche-cheveux dans sa main droite alors qu’elle était immergée dans de l’eau tachée de sang.
A l’appartement de la rue Ginoux, où a eu lieu le crime, la police n’a pu trouver aucune preuve biologique de la femme de chambre qui y travaillait depuis quatre mois pour Michèle et son mari, Hervé, qui est vétérinaire.
Ni aucun élément du monde tangible non plus. La gouvernante, en revanche, avait été condamnée à dix-huit ans de prison par la cour d’assises de Paris lors du premier procès ; cependant, elle a ensuite été disculpée en appel.
Tante Monique P
Aujourd’hui, des membres de la famille de la victime, dont sa fille Virginie C. et sa tante Monique P., ont exprimé le souhait de rouvrir l’enquête sur les circonstances entourant le décès de Michèle Laforge.Laforge possédait et exploitait une entreprise pour animaux de compagnie.
Du sang a été trouvé sur une chemise que portait la victime, mais la brigade criminelle n’a pas encore été en mesure de le trouver dans son enquête sur le crime.
“C’est un nouvel élément qui pourrait porter des traces de son véritable agresseur ce jour-là”, estime Me Jean-Pierre Carrel, l’avocat de la famille qui vient de saisir le parquet de Paris pour “de nouvelles analyses nécessaires au cheminement vers la manifestation de la vérité.” Me Jean-Pierre Carrel soutient cette affirmation.
Lorsque les résultats de l’autopsie montrent que Michèle Laforge s’est noyée plutôt qu’électrocutée, les détectives se retrouvent avec beaucoup de questions.
Preuve supplémentaire que le défunt avait été traîné, des traces de sang ont été découvertes non seulement sur le sol du couloir menant à la salle de bain mais aussi sur le lustre qui pendait dans l’entrée de l’appartement.
Ces éléments de preuve pointent vers la possibilité que Michèle Laforge ait été victime d’un tueur en série. De plus, les bijoux de la victime ont disparu de son appartement. Le jour du braquage, la femme de ménage était présente dans l’appartement avec son employeur, où ils étaient seuls tous les deux.
Un reportage a été rédigé au sujet d’une chemise découverte sur le lieu de travail de Michèle Laforge et offerte à Hervé par la nouvelle épouse d’Hervé, avocat.
Il présente un nombre important de taches de sang et Virginie, la fille de la femme, affirme qu'”il est tout à fait plausible qu’il s’agisse d’un vêtement que ma mère a mis avant de mettre ses bijoux le jour de sa mort”.

Je demande respectueusement qu’une nouvelle enquête soit ouverte sur les circonstances de sa mort afin qu’une conclusion puisse être tirée.