Mona Ozouf Enfants

Mona Ozouf Enfants – Mona Ozouf, née Mona Annig Sohier le 24 février 1931 à Plourivo1 ou Lannilis2, est une historienne et philosophe française née à Plourivo1.

Mona Ozouf Enfants
Mona Ozouf Enfants

En plus d’être directrice de recherche émérite à l’École des hautes études en sciences sociales, elle est spécialiste des domaines de l’éducation et de la Révolution française.

De formation, elle est historienne et sociologue. Fille du militant Yann Sohier, c’est à l’école de la République et de la région Bretagne qu’elle doit le lancement de sa carrière professionnelle.

Elle est mariée depuis un demi-siècle à l’historien Jacques Ozouf, et elle raconte une vie qui a été façonnée par le mérite, l’effort acharné et un sens aigu du but. La rencontre avec une célèbre dame de lettres a été un moment fort.

Il y a plusieurs décennies, Mona Ozouf posait ses valises au cœur de Saint-Germain-des-Prés : d’abord près du Panthéon, à deux pas de la Sorbonne et du Jardin du Luxembourg, puis, plus récemment, au cœur du 6e arrondissement, où elle nous accueille dans un vaste appartement inondé de lumière naturelle durant le mois de mai.

C’est un endroit qui lui donne l’impression d’être à la campagne, même s’il n’est pas loin de chez elle en Bretagne ou de sa maison dans le Quercy, où elle et son mari sont allés profiter de la nature ensemble.

Mona Ozouf, une femme qui s’intéresse à mesurer les progrès réalisés par les femmes, a parcouru une longue distance pour y assister. D’une Bretagne d’une autre époque, dans un environnement plus confiné.

Fille d’un directeur d’école, elle est devenue orpheline à l’âge de quatre ans et a passé le reste de son enfance dans un isolement presque cloîtré . Dans ce circuit serré, son horizon se limite à la cour déserte où elle pédale sur un petit vélo, sans jamais quitter ce vélodrome de poche qu’elle s’est construit.

Ordre Thématique

Cette collection, qui est une synthèse de l’œuvre de Mona Ozouf et organisée selon un “ordre thématique” , raconte comment “la République a dû composer avec les réalités religieuses, régionales et sociales particularités, renoncer au pur modèle républicain, et apporter des corrections à l’esprit d’uniformité.

Autrement dit, comment la République a dû mettre un peu d’eau dans son « surmoi jacobin , c’est-à-dire accepter des compromis pour ne pas se compromettre, pour ne pas se compromettre. Et pour couronner le tout.

Après être passé par la philosophie, il arrive à l’histoire numéro trois. Au cours de ses années universitaires, elle a rencontré les historiens Denis Richet, Emmanuel Le Roy Ladurie et François Furet, qui sont tous devenus des amis pour la vie.

La relation avec ce dernier aboutit à la création de nombreux chefs-d’œuvre. Elle a été membre du Centre de recherches politiques Raymond-Aron de l’École des hautes études en sciences sociales , et elle a travaillé comme directrice de recherche au CNRS jusqu’à son départ à la retraite en 1997.

Mona Ozouf Enfants
Mona Ozouf Enfants

Elle tient une chronique hebdomadaire pour le journal Nouvel Observateur 3 et collabore au magazine Le Débat. Parmi les sujets abordés dans ses écrits figurent les défis liés à l’école publique et à la Révolution française. Elle s’intéresse particulièrement à l’interaction qui existe entre l’enseignement, l’idéologie et la participation politique.

C’est une spécialiste de la Révolution passionnée par les choses qui durent, une amoureuse de la République sensible à la diversité, une féministe engagée qui refuse d’être étiquetée dans une certaine identité.

Une figure intellectuelle aussi secrète que lumineuse sur le Scène intellectuelle française, Mona Ozouf, 88 ans, est la créatrice d’une œuvre majeure, dont les lignes de fracture représentent ses propres lacunes et questions non résolues, qu’elle a gardées cachées pendant des décennies. Remarquables sont ses articles, écrits au sens traditionnel du terme et où se mêlent concept et écriture, érudition et émotion.

Anglo-Américaine

Lorsque la coalition anglo-américaine est intervenue contre Saddam Hussein en 2003, elle était l’une des signataires de la pétition “Avec Washington et Londres, pour le soutien du peuple irakien”10 qui soutenait la coalition anglo-américaine dans son intervention contre Saddam Hussein.

Son livre Composition française s’ouvre sur une critique franche du livre de Françoise Morvan, Le Monde comme si, qu’elle décrit comme “un pamphlet injuste et talentueux” qui attaque son père, Yann Sohier, ainsi que le mouvement breton et la langue bretonne.

Elle critique également le mouvement breton et la langue bretonne dans le deuxième chapitre de Composition française. Le jacobinisme, qui réprime selon elle la variation culturelle et soutient un universalisme abstrait, est également condamné par elle.

Scroll to Top